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Alexander von Humboldt: „Lettre du baron de Humboldt au comte de Minto et lettre du professeur Erman au major Sabine“, in: ders., Sämtliche Schriften digital, herausgegeben von Oliver Lubrich und Thomas Nehrlich, Universität Bern 2021. URL: <https://humboldt.unibe.ch/text/1840-Letter_from_Baron-2-neu> [abgerufen am 05.05.2024].

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https://humboldt.unibe.ch/text/1840-Letter_from_Baron-2-neu
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Titel Lettre du baron de Humboldt au comte de Minto et lettre du professeur Erman au major Sabine
Jahr 1840
Ort Paris
Nachweis
in: Antoine César Becquerel, Traité expérimental de l’électricité et du magnétisme, 6 Bände, Paris: Firmin Didot Frères 1834–1840, Band 6:2 (1840), S. 466–483. Satzidentisch erneut in: Antoine César Becquerel, Traité complet du magnétisme, Paris: Firmin Didot Frères 1846, S. 466–483.
Sprache Französisch
Typografischer Befund Antiqua; Auszeichnung: Kursivierung; Fußnoten mit Ziffern; Schmuck: Trennzeichen.
Identifikation
Textnummer Druckausgabe: VI.5
Dateiname: 1840-Letter_from_Baron-2-neu
Statistiken
Seitenanzahl: 10
Zeichenanzahl: 17391

Weitere Fassungen
Letter from Baron Alexander von Humboldt to the Earl of Minto / Additions fragmentaires aux ‚Instructions for the Scientific Expedition to the Antarctic Regions‘ (London, 1840, Englisch; Französisch)
Lettre du baron de Humboldt au comte de Minto et lettre du professeur Erman au major Sabine (Paris, 1840, Französisch)
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Lettre du baron de Humboldt au comte deMinto et lettre du professeur Erman au majorSabine.

Les lettres suivantes, du baron de Humboldt au comte |467| de Minto, et du professeur Erman au major Sabine,ont été communiquées à la Société royale de Londres;le comité a jugé nécessaire la publication de ces pièces,après acquiescement préalable de leurs auteurs.

Lettre du baron Alexandre de Humboldt au comtede Minto (1).

«Milord, «Lorsqu’au printemps de l’année 1836, j’adressaiune lettre à S. A. R. Mgr. le duc de Sussex, sur lesmoyens propres à perfectionner la connaissance dumagnétisme terrestre, par l’établissement de stations ma-gnétiques et d’observations correspondantes, je sollici-tai le concours puissant de la Société royale de Lon-dres, en faveur de travaux qui, émanant à la fois deplusieurs grands centres scientifiques de l’Europe, pus-sent conduire progressivement à la connaissance pré-cise des lois de la nature. Ma démarche fut accueillieavec bienveillance, et la Société royale daigna recom-mander à la protection spéciale du gouvernement deS. M. l’établissement de plusieurs stations permanentes,dans les régions tropicales et dans les parties tempéréesde l’hémisphère austral. «Cette protection du gouvernement a été accordéeavec une munificence qui dépasse de bien loin l’espoirdes hommes les plus ardemment occupés des variationsdu magnétisme terrestre, selon les trois coordonnées dedéclinaison, d’inclinaison et d’intensité absolue. Ce nesont pas seulement des stations magnétiques qui serontfondées dans les lieux les plus propres à la manifesta-tion des changements que subit la distribution des for-
(1) Extrait du Report of the Committee of Physics, includingMeteorology, april, 1840.
|468| ces, c’est une grande expédition antarctique qui a étéordonnée sous le commandement d’un savant et intré-pide navigateur, le capitaine James Clark Ross; expé-dition qui embrassera, dans des travaux sagement pré-parés, tous les problèmes du magnétisme terrestre,de la configuration du globe, de la distribution de lachaleur, du mouvement des eaux de l’Océan, de la cons-titution géologique du sol, de la géographie des planteset des animaux.
«Je dois remplir un devoir sacré en offrant au pre-mier lord de l’amirauté, à M. le comte de Minto, l’hom-mage respectueux de la plus vive reconnaissance dontsont pénétrés tous ceux qui cultivent les sciences et leuront voué une vie laborieuse. Cette reconnaissance estdue au ministre qui, dans des vues élevées et si favora-bles au progrès de l’intelligence, a réalisé l’exécutiondu voyage antarctique. La bienveillance personnelledont Votre Excellence m’a honoré, pendant un séjourà Paris et à la cour de mon souverain, me donne le cou-rage de lui communiquer en même temps quelques con-sidérations qui se rattachent au but principal d’une vasteet noble entreprise. Ma franchise ne sera pas mal inter-prétée. «La variabilité des phénomènes est ce qui caractérisele plus le magnétisme terrestre: variabilité selon unemarche lente et périodique, quelquefois intermittenteaussi, comme effets de perturbations brusques, instan-tanées; il en résulte que pour approfondir les lois dumagnétisme terrestre, il est d’une haute importance deconnaître l’état magnétique du globe à une même épo-que donnée, ou du moins selon des observations faitesà des époques très-rapprochées. Il y a déjà presquetrente ans, que, dans les Recueils de mes Observationsastronomiques, j’ai indiqué combien il serait précieuxpour la physique du globe, si plusieurs bâtiments mu-nis d’excellents instruments parcouraient simultanémentl’équateur magnétique et les lignes sans déclinaison,pour fixer à la même époque, dans le vaste bassin des |469| mers, la déclinaison, l’inclinaison et l’intensité des forcesmagnétiques. J’insistai aussi (malgré l’imperfection desinstruments et des méthodes d’alors), d’après ma propreexpérience, sur la possibilité de déterminer sur mer, etavec une précision suffisante, les variations de ces deuxderniers éléments (1). Je montrai combien ces détermi-nations océaniques semblaient offrir d’avantages là oùles couches d’eau sont assez épaisses pour que l’on aitmoins à craindre les perturbations locales dues à la cons-titution minéralogique du fond. «Guidé par des considérations analogues, j’ose ex-primer mes désirs que, pour rendre plus fructueux en-core l’immense travail qui sera exécuté en trois années,soit par l’expédition du capitaine Ross, soit dans lesnombreuses stations magnétiques répandues sur la sur-face du continent et des îles, Votre Excellence voulûtbien ordonner simultanément quelques expéditions par-tielles supplémentaires. Deux savants, auxquels nousdevons des travaux importants sur la connaissancedes variations du magnétisme terrestre, M. le majorSabine et M. Lloyd, professeur à Dublin, m’ont déjàdonné l’heureuse nouvelle que le gouvernement de S. M.enverrait à Otahiti, à cette métropole de l’océan Pacifi-que, illustrée par d’anciens travaux astronomiques, unofficier très-instruit et muni d’appareils magnétiques. Legrand nombre de bâtiments de la marine royale qui setrouvent le plus souvent en station sur les côtes occiden-tales de l’Amérique du Sud et dans les mers de l’Inde,faciliteront peut-être les moyens de multiplier les inves-tigations que j’appelle supplémentaires, et dont, pour lemoment, le but principal serait la connaissance expéri-mentale de l’équateur magnétique et des lignes sans dé-clinaison. «I. Un bâtiment, muni d’instruments propres à me-surer l’inclinaison, la déclinaison et l’intensité, pourrait,
(1) Bel. Hist., t. 1, p. 262.
|470| en partant des côtes du Pérou, sulvre l’équateur magnétique, ou la courbe d’inclinaison zéro, jusqu’aux côtesde la péninsule de Malacca, et, si le vent le permet, jus-qu’au détroit de Bab-el-Mandeb. Un second bâtimentpourrait parcourir l’équateur magnétique depuis le golfede Guinée jusqu’aux côtes du Brésil. On détermineraitavec une graude précision astronomique les points dulittoral où la courbe d’inclinaison zéro, qui n’est pas ungrand cercle de la sphère, coupe les continents et lesîles; on apprendrait à connaître les changements de si-nuosité et le mouvement des nœuds (points d’intersec-tion des équateurs magnétique et terrestre) qui ont eulieu depuis les époques des voyages antérieurs. Commeles lignes isodynamiques et isoclines ne sont aucunementparallèles, il serait à désirer que les intensités fussentaussi déterminées le long de l’équateur magnétique, oudans sa proximité la plus immédiate.
«II. Quant aux parties des lignes sans déclinaison, quideviennent accessibles aux navigateurs, j’oserai, M. lecomte, les indiquer toutes, non dans le vain espoir quedes observations simultanées puissent les embrasser dansleur ensemble pendant la durée du séjour du capitaineRoss dans les hautes régions antarctiques, mais seule-ment pour faciliter le choix à Votre Excellence, selonles combinaisons fortuites que peuvent offrir des tra-versées ou les stations éphémères de bâtiments de lamarine royale. Je n’ignore pas que, d’après les grandesvues sur les véritables fondements d’une théorie géné-rale du magnétisme terrestre, qui sont dues à M. Gauss,soit la connaissance approfondie de l’intensité horizon-tale, soit la multiplicité et la sage répartition des pointsdans lesquels les trois éléments de déclinaison, d’incli-naison et d’intensité ont été simultanément mesurés pourtrouver la valeur de V (§ 4 et 27), et par conséquentaussi de \( \frac{V}{R} \), soient les points vitaux du problème qu’a ré-solu l’illustre géomètre: mais les besoins actuels dupilotage, les corrections habituelles du rumb et des che- |471| mins parcourus, donnent encore une importance spé-ciale et pratique à l’élément de la déclinaison. On ap-précierait une détermination expérimentale, c’est-à-direpar observation immédiate, avant que l’édifice théoriqueait pu être complété et terminé dans son ensemble; onl’apprécierait d’autant plus, que les lignes isogones ontun mouvement très-inégal dans les différentes portionsde leurs tracés, et que l’action combinée des petites at-tractions magnétiques locales cause des déviationspartielles de la direction moyenne des lignes d’égale dé-clinaison; déviations qui intéressent la sécurité des routeset qui resteront longtemps hors de l’atteinte de la théoriegénérale la plus solidement établie. Je signale ici de pré-férence la direction des lignes sans déclinaison, auxquellesdes considérations de géographie physique doivent con-server une partie de leur ancienne importance. «L’expédition antarctique, en arrivant par l’ouest, dela terre de Kerguelen à celle de Van-Diémen, aura traverséla ligne sans déclinaison qui remonte au nord vers laterre de Nuyta (Australie). Il serait important de fixerastronomiquement, comme je l’ai fait observer pour l’é-quateur magnétique, les points méridionaux et septen-trionaux du littoral de la Nouvelle-Hollande, où la lignede déclinaison zéro traverse le continent australien, et depoursuivre cette courbe, d’abord vers l’O.-N.-O. et en-suite vers le nord, depuis la baie de Vansittart, ou lecap Bougainville, jusqu’aux îles Maldives et les atterragesde Surate dans l’Inde. Les connaissances acquises par lesbeaux travaux de Hansteen, d’Adolphe Erman et deGeorge Fuss sur la grande sinuosité des lignes isogonesde la Sibérie, empêchent aujourd’hui de se former uneidée exacte de la liaison de ces lignes avec les lignes cor-respondantes dans les mers de l’Inde et de la Chine. D’a-près les cartes intéressantes qui accompagnent l’exposéde la Théorie générale par M. Gauss, la ligne de décli-naison zéro ne coupe le continent asiatique que près del’entrée du golfe Persique; elle remonte directement delà vers le nord, à la mer Caspienne et à la mer Blanche. |472| D’après M. Barlow, elle se replie du golfe de Cambayevers le N.-E. et reparaît dans les mers de la Chine et duJapon, entre l’extrémité septentrionale de l’île Formoseet la péninsule Séghalienne. «Ce serait jeter une vive lumière sur un des pointsles plus obscurs du magnétisme terrestre, que de leverles doutes qui enveloppent le prolongement de cetteligne de déclinaison zéro de la mer des Indes, et de faireconnaître, par des observations précises, la direction etla distribution des forces à l’ouest de l’Indus, entre Can-dabar, Balkh, Koundouz, et le Pendjah (la Pentapo-tamie). Il est probable que la marche victorieuse desarmées de S. M. vers Caboul, et le séjour des troupesdans l’Afghanistan, pourront donner lieu à des recherchesde ce genre, au moyen des petits appareils magnétiquesque l’on destine pour l’Inde. Il resterait à examiner pourla même époque, la position de la ligne zéro dans les mersdu Japon, au nord de l’île Formose, comme dans l’océanGlacial, dans la partie très-accessible, entre le Spitzberget la mer Blanche. «Suivre les traces de l’équateur magnétique, ou cellesdes lignes sans déclinaison, c’est gouverner (diriger laroute du vaisseau) de manière à couper les lignes zérodans les intervalles les plus petits, en changeant de rumb chaque fois que les observations d’inclinaison ou de dé-clinaison prouvent que l’on a dévié. «Si du système oriental, ou de l’ancien continent,nous passons au système magnétique américain et atlan-tique, nous aurions à désirer la détermination simulta-née des portions de la ligne sans déclinaison qui remonteà l’est de la Géorgie du sud, vers San Salvador duBrésil, quitte le continent près de Maranham, et se dirigeau N.-O., vers le cap Charles et la baie de Chesapeak.Les mers que traverse cette ligne sont si fréquentées,que de nombreuses observations magnétiques y ont étéfaites et se trouvent conservées dans les archives dudépôt de la marine royale; mais il ne suffit pas d’avoircoupé souvent et à différentes époques la ligne zéro, il |473| s’agit de la poursuivre, autant que les vents le permet-tent, dans toute son étendue. Je devrais hésiter, M. lecomte, à faire mention du prolongement le plus boréalde la ligne atlantique, à travers le Canada et la baied’Hudson, mais je dois considérer la surface du globedans un ensemble, et fixer l’attention des navigateurs surles changements qui peuvent être survenus dans les der-nières années. «La mer du Sud, si l’on en excepte les côtes du Japon,n’a de nos jours pas de variation zéro. Le nœud circu-laire qui renferme l’archipel des Marquezas, pris du mi-nimum des variations orientales (5°), mérite de nouvellesinvestigations, dont pourrait se charger le bâtiment quisuivrait l’équateur magnétique du Pérou vers l’Inde. Laforme de ce nœud circulaire, c’est-à-dire, l’espacementvariable des courbes isogones qui le constituent, et ledéplacement progressif du nœud entier, sont des phéno-mènes également remarquables, et qui contrastent avecle grand nœud circulaire de l’Asie orientale, auquel,selon le Mémoire de M. Gauss, appartient la courbe de dé-clinaison zéro des mers du Japon et de la Chine .............................. ..................Je supplie Votre Excellence de jeter les yeux sur quel-ques additions aux instructions scientifiques que j’ose luiadresser. C’est presque être présomptueux que de vou-loir ajouter à un excellent travail, rédigé en partie parsir J. Herschel. J’ai cédé aux instances amicales deMM. Sabine et Lloyd, etc. «Dans les additions aux instructions scientifiques pré-cédentes, j’ai cru ne devoir prendre que celles qui con-cernent le magnétisme terrestre. «J’ai rappelé, dans ma lettre à M. le comte de Minto,ce qui est relatif à la forme et aux directions actuellesde l’équateur magnétique (courbe d’inclinaison zéro) etdes lignes sans déclinaison. Je n’ajoute ici que le désirque l’on puisse observer, en outre des époques prescritespar M. Gauss, aux époques astronomiquement impor-tantes des solstices et des équinoxes, comme je l’ai fait |474| conjointement avec M. Oltmanns en 1806 et 1807, pen-dant cinq et six jours et autant de nuits; à cause de laplus grande précision des instruments actuels, vingt-quatre ou trente-six heures suffiraient. Je signale aussiles points suivants: «Examiner les influences lunaires d’après les indica-tions de M. Kreil, astronome de Milan, aujourd’hui àPrague; faire attention aux orages, aux grandes chutesde grêle ou de neige, aux jours couverts ou sereins;voir si des changements atmosphériques modifient lesphénomènes magnétiques d’une manière sensible et sta-ble; examiner si sur mer ou sur les glaces polaires, onremarque quelque influence de la constitution minéralo-gique du fond; si des perturbations locales se font sentirsur mer, là où l’on peut supposer que les eaux ne sontpas très-profondes. L’intensité des forces se trouvait di-minuée à la hauteur que M. Gay-Lussac a atteinte enballon; on reconnaît cette diminution, lorsqu’on corrigeles observations de ce savant par la température descouches d’air qu’il a parcourues. La position dans unvaisseau à la surface des mers est une position sembla-ble; moins par rapport à la surface moyenne de la terre,que par rapport à l’indépendance relative aux attractionslocales. Les observations faites sur de hautes montagnes,au-dessus de 2500 toises (observations d’inclinaison etd’intensité recueillies soit par moi, soit tout récemmentpar d’autres voyageurs), donnent des résultats peu con-cordants, à cause des perturbations dues aux couches sou-levées de la croûte terrestre. Ces considérations sur ledécroissement très-lent des forces magnétiques, dans lerapport hygrométrique, et sur la petitesse de la profon-deur moyenne de l’océan, méritent l’attention des phy-siciens. Même sur le sol volcanique de Rome, nousn’avons pas trouvé, M. Gay-Lussac et moi, de différencesensible dans l’intensité de la force horizontale au MontePincio, à la villa Borghèse et à Tivoli. Ces expériencesseront très-aisées à répéter sur la glace, où l’on peuts’éloigner à de grandes distances du navire, et où les |475| influences du fond de la mer, si elles existent, doiventse manifester au milieu de la marche uniforme des phé-nomènes d’intensité ou d’inclinaison. «Les tremblements de terre m’ont paru agir quelque-fois sur l’inclinaison. Multiplier les observations d’incli-naison horaire là où les secousses sont fréquentes. «Les aurores boréales changent-elles parfois la forcehorizontale sans influer sur l’inclinaison? Y a-t-il quel-que aspect particulier à cette classe d’aurores boréalesou australes, qui affectent peu les déclinaisons horairesde l’aiguille? «Observer de préférence les variations magnétiquesaux époques où beaucoup d’étoiles filantes entrent dansl’atmosphère. Examiner si de grandes perturbations(les orages magnétiques) se répètent pendant plusieursjours, aux mêmes heures; si, en général, ces oragesmagnétiques ne sont pas beaucoup plus fréquents denuit, lorsque le soleil ne règle et ne tempère plus par sonséjour au-dessus de l’horizon la marche de l’aiguille. Ilest d’un vif intérêt de découvrir les rapports du magné-tisme terrestre (et de ses manifestations variables) avecd’autres phénomènes physiques, soit dans les mouve-ments qui dépendent du temps vrai (du passage dusoleil par le méridien de chaque lieu), soit dans les mou-vements isochrones, c’est-à-dire, dans ceux dont on peutdéduire la différence de longitude avec un degré de pré-cision inattendu.»