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Alexander von Humboldt: „[Death of Leopold von Buch]“, in: ders., Sämtliche Schriften digital, herausgegeben von Oliver Lubrich und Thomas Nehrlich, Universität Bern 2021. URL: <https://humboldt.unibe.ch/text/1853-Death_of_Leopold-11-neu> [abgerufen am 18.04.2024].
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Permalink: https://humboldt.unibe.ch/text/1853-Death_of_Leopold-11-neu |
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| Titel | [Death of Leopold von Buch] | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Jahr | 1853 | ||||
| Ort | Paris | ||||
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Nachweis in: L’Athenæum français. Journal universel de la littérature, de la science et des beaux-arts 2:12 (19. März 1853), S. 279.
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| Sprache | Französisch | ||||
| Typografischer Befund | Antiqua; Spaltensatz. | ||||
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Identifikation |
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Statistiken
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| Weitere Fassungen | |
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Death of Leopold von Buch (London, 1853, Englisch; Französisch) |
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M. de Buch (London, 1853, Englisch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Paris, 1853, Französisch) |
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Death of Leopold De Buch (London, 1853, Englisch) |
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M. De Buch (Dublin, 1853, Englisch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Paris, 1853, Französisch) |
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Death of Leopold De Buch (London, 1853, Englisch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Berlin, 1853, Deutsch) |
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M. De Buch (Belfast, 1853, Englisch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Augsburg, 1853, Deutsch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Paris, 1853, Französisch) |
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Death of M. de Buch (Hertford, 1853, Englisch) |
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Death of M. de Buch (Wells, 1853, Englisch) |
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Death of M. de Buch (Cirencester, 1853, Englisch) |
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Leopold de Buch (London, 1853, Englisch) |
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The veteran von Humboldt (London, 1853, Englisch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Leipzig, 1853, Deutsch) |
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[Death of Leopold von Buch] (München, 1853, Deutsch) |
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Death of M. de Buch (Sligo, 1853, Englisch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Wien, 1853, Deutsch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Salzburg, 1853, Deutsch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Wien, 1853, Deutsch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Haarlem, 1853, Niederländisch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Paris, 1853, Französisch) |
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Humboldt and de Buch (Dublin, 1853, Englisch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Paris, 1853, Französisch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Kopenhagen, 1853, Dänisch) |
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Morte di Leopoldo de Buch (Mailand, 1853, Italienisch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Paris, 1853, Französisch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Oslo, 1853, Dänisch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Udine, 1853, Italienisch) |
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A Beautiful Letter (Milwaukee, Wisconsin, 1853, Englisch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Haarlem, 1853, Niederländisch) |
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Di Leopoldo de Buch (Lodi, 1853, Italienisch) |
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Letter from Baron von Humboldt, on the death of von Buch (Philadelphia, Pennsylvania, 1853, Englisch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Mumbai, 1853, Englisch) |
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M. de Buch (Boston, Massachusetts; New York City, New York, 1853, Englisch) |
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M. de Buch (Philadelphia, Pennsylvania, 1853, Englisch) |
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Von Buch (New Haven, Connecticut, 1853, Englisch) |
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Von Buch (Toronto, 1853, Englisch) |
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Extrait d’une Lettre de M. de Humboldt à M. Arago, annonçant la mort de M. de Buch (Paris, 1853, Französisch) |
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The Veteran Von Humboldt (Sydney, 1853, Englisch) |
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[Death of Leopold von Buch] (Berlin, 1853, Englisch; Französisch) |
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Von Buch (London, 1854, Englisch) |
|279|
Nous avons annoncé la mort du doyen desgéologues de l’Europe, le vénérable de Buch.On ne lira pas sans intérêt quelques extraitsd’une lettre de M. Alexandre de Humboldtà ce sujet. Cette lettre est datée de Berlin,le 4 mars.“Il m’était donc réservé, à moi vieil-lard de quatre-vingt trois ans, de vous an-noncer la plus triste des nouvelles! Léopoldde Buch nous a été enlevé ce matin par lafièvre typhoïde, maladie dont l’attaque a étési violente qu’en deux jours tout a été fini. Ilétait encore venu me voir le 26 du mois der-nier, malgré la neige et la distance, et il nousparlait géologie avec la plus vive animation.Le même soir il alla en société; et le lende-main lundi (le 27), il se plaignit d’un accèsde fièvre qui persista le 28, et qu’il attri-bua à une engelure, avec enflure, dont ilsouffrait depuis des années. L’inflammationnécessita l’application des sangsues; néan-moins la douleur et la fièvre augmentèrent. Ilresta sans parole pendant trente-huit heures...Il est mort entouré de ses amis, dont beau-coup n’avaient appris le danger que le ven-dredi, 2 mars, dans la soirée.„Lui et moi nous étions unis par une ami-tié de soixante-trois années, — amitié qui n’ajamais eu d’interruption. Je le rencontraipour la première fois, en 1791, chez Werner,à Freiberg, à l’époque où j’entrai à l’école desmines. Nous parcourûmes ensemble l’Italie,la Suisse et la France, et nous passâmesquatre mois dans le Saltzbourg. M. de Buchn’était pas seulement une des grandes illus-trations de son siècle, c’était un aimable etnoble esprit. Il a laissé un rayon de lumièrepartout où il a passé. Toujours en contactavec la nature même, il a pu se glorifier d’a-voir reculé les limites de la science géologi-que. Je le regrette profondément; sa perte meremplit d’abattement et de douleur. Je le con-sultais comme un maître, et son affection,comme celle de Gay-Lussac et d’Arago quiétaient aussi ses amis, me soutenait dans mestravaux. Il était plus jeune que moi de quatreans; rien ne m’avait préparé à ce coup. Cen’est pas quelques heures après une telle perteque je puis en parler longuement; plaignez-moi.....”
Nous avons annoncé la mort du doyen desgéologues de l’Europe, le vénérable de Buch.On ne lira pas sans intérêt quelques extraitsd’une lettre de M. Alexandre de Humboldtà ce sujet. Cette lettre est datée de Berlin,le 4 mars.“Il m’était donc réservé, à moi vieil-lard de quatre-vingt trois ans, de vous an-noncer la plus triste des nouvelles! Léopoldde Buch nous a été enlevé ce matin par lafièvre typhoïde, maladie dont l’attaque a étési violente qu’en deux jours tout a été fini. Ilétait encore venu me voir le 26 du mois der-nier, malgré la neige et la distance, et il nousparlait géologie avec la plus vive animation.Le même soir il alla en société; et le lende-main lundi (le 27), il se plaignit d’un accèsde fièvre qui persista le 28, et qu’il attri-bua à une engelure, avec enflure, dont ilsouffrait depuis des années. L’inflammationnécessita l’application des sangsues; néan-moins la douleur et la fièvre augmentèrent. Ilresta sans parole pendant trente-huit heures...Il est mort entouré de ses amis, dont beau-coup n’avaient appris le danger que le ven-dredi, 2 mars, dans la soirée.„Lui et moi nous étions unis par une ami-tié de soixante-trois années, — amitié qui n’ajamais eu d’interruption. Je le rencontraipour la première fois, en 1791, chez Werner,à Freiberg, à l’époque où j’entrai à l’école desmines. Nous parcourûmes ensemble l’Italie,la Suisse et la France, et nous passâmesquatre mois dans le Saltzbourg. M. de Buchn’était pas seulement une des grandes illus-trations de son siècle, c’était un aimable etnoble esprit. Il a laissé un rayon de lumièrepartout où il a passé. Toujours en contactavec la nature même, il a pu se glorifier d’a-voir reculé les limites de la science géologi-que. Je le regrette profondément; sa perte meremplit d’abattement et de douleur. Je le con-sultais comme un maître, et son affection,comme celle de Gay-Lussac et d’Arago quiétaient aussi ses amis, me soutenait dans mestravaux. Il était plus jeune que moi de quatreans; rien ne m’avait préparé à ce coup. Cen’est pas quelques heures après une telle perteque je puis en parler longuement; plaignez-moi.....”