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Alexander von Humboldt: „Skizze einer Karte des Theils von Asien zwischen der Ostküste des Caspischen Meeres und dem Alpensee Issikul am nördlichen Abhange des chinesischen Himmelsgebirges“, in: ders., Sämtliche Schriften digital, herausgegeben von Oliver Lubrich und Thomas Nehrlich, Universität Bern 2021. URL: <https://humboldt.unibe.ch/text/1852-Skizze_einer_Karte-1-neu> [abgerufen am 29.03.2024].

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https://humboldt.unibe.ch/text/1852-Skizze_einer_Karte-1-neu
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Titel Skizze einer Karte des Theils von Asien zwischen der Ostküste des Caspischen Meeres und dem Alpensee Issikul am nördlichen Abhange des chinesischen Himmelsgebirges
Jahr 1852
Ort Gotha
Nachweis
in: Physikalischer Atlas. Geographisches Jahrbuch zur Mittheilung aller wichtigern neüen Erforschungen 4 (1852), S. [1]–3, Tafel.
Sprache Deutsch
Typografischer Befund Antiqua; Spaltensatz; Auszeichnung: Kursivierung, Sperrung; Besonderes: Zeichnung.
Identifikation
Textnummer Druckausgabe: VII.33
Dateiname: 1852-Skizze_einer_Karte-1-neu
Statistiken
Seitenanzahl: 3
Spaltenanzahl: 6
Zeichenanzahl: 9308

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Skizze einer Karte des Theils von Asien zwischen der Ostküste des Caspischen Meeres unddem Alpensee Issikul am nördlichen Abhange des chinesischen Himmelsgebirges. Entworfen von dem General A. von Bolotoff (1851).


Hierzu Tafel XI.


|Spaltenumbruch| Den freündschaftlichen Mittheilungen von Alexander v.Humboldt, von denen ich seit so vielen Jahren Gebrauchmachen darf, verdanke ich die noch völlig unbekannte geogra-phische Skizze des Theils von Asien zwischen der Ostküste desCaspischen Meeres und den Seen Balkasch und Issikul, letzte-rer am Fuss des schneebedeckten Himmels-Gebirges (Thian-schan). Diese Skizze lässt erkennen, wie so unerwartetgross die Fortschritte gewesen sind, welche seit dem letztenJahrzehend die wissenschaftliche Erweiterung der asiatischenGeographie, auf genaue astronomische Breiten- und Län-gen-Beobachtungen, wie auf hypsometrische Messungen ge-gründet, in einer Erstreckung von 30 Längengraden(zwischen den Parallelen von 37° und 47°) bezeichnen.Die Expeditionen sind in zwei Richtungen gegen Südenvorgedrungen, einmal von Orenburg und Orsk aus im süd-lichen Ural gegen den Aral-See, dessen Configuration voll-kommen unbekannt war, wie gegen die Mündungen desSyr-deria (Jaxartes) und Amu-deria (Oxus); dann vonUstkamenogorsk und Buchtarminsk aus gegen den AlpenseeIssikul und den Temurtagh, welcher zum westlichen Theileder Kette des Himmelsgebirges gehört. Eine Reihe vonkleinen Fortins (Krepost) führt jetzt ununterbrochen, in derRichtung von Nordwest gegen Südost, von Orenburgdurch die Steppe der kleinen Kirghisen-Horde nach derNordnordost-Spitze des Aral-Sees nach dem Fortin Aral, anfangs Raim genannt. Von da an wird in der Richtunggegen Ostsüdost, den Syr-deria aufwärts, gegen die Uferdes Steppen-Sees Bobystyn und die Grenze von Taschkendund Kokan hin, eine andere Reihe militairischer Stationengegründet werden. Von dem südlichen Rande des Altai beiBuchtarminsk durch die Steppe der Grossen Horde der Kir- |Spaltenumbruch| ghisen, den Ili überschreitend, westlich von Guldja, wirddurch ähnliche Stationen die altaisch-russische Grenze mitdem See Issikul in Verbindung gesetzt. — So ist man tiefin diesen Theil des nordwestlichen Asiens gegen die Pa-rallele von Khodjend und Aksu vorgedrungen und die Sta-tion am See Issikul wird hoffentlich bald Kunde verschaffenvon den alten vulkanischen Ausbrüchen des Thian schan,die wir aus chinesischen Geschichtsquellen kennen. Unter-nehmungen der Art, über die uns die Kaiserl. Gesellschaftfür Erdkunde baldige nähere Auskunft verspricht und wel-che den wissenschaftlichen Sinn der Regierung ehren, wer-den gewiss gleich folgereich sein für die politischen Ver-hältnisse der Nachbarstaaten und die physische Geographieeines im Innern noch so unbekannten Erdstrichs. Das geographische Fragment (von der neüen Aufnahmeder Ostküste des Caspischen Meeres bis östlich über denMeridian von Aksu hinaus) habe ich der neüen Karte vonInner-Asien entnehmen dürfen, welche die bald erschei-nende zweite Ausgabe der Asie centrale von Alexander vonHumboldt (Paris, bei Gide, Rue des Petits Augustins N° 5)begleiten wird und viele Verbesserungen der früheren von1843 enthält. Freünden der Geographie ist es nicht unbe-kannt, dass der Zweck dieser auf astronomische und hypso-metrische Messungen gegründeten Karte der war, in allge-meinen Zügen die bisher so mangelhaft dargestellten Berg-systeme von Inner-Asien graphisch zu entwerfen. Herr vonHumboldt hat mir noch erlaubt, zur Erlaüterung diesesTheils seiner neüen Carte de l’Asie centrale aus der Intro-duction der 2ten Auflage des Werkes selbst einige Stellenauszuziehen und hier nach dem Originaltexte folgen zulassen: |2| |Spaltenumbruch|
Depuis l’époque à laquelle j’ai publié et les résultatsdes observations astronomiques faites pendant le coursde mon Expédition Sibérienne et la Carte de l’Asiecentrale (1843) la géographie d’une vaste partie ducontinent entre la Mer Caspienne, le Lac Aral et lapente septentrionale du Thian-chan a obtenu, grâce à lanoble impulsion du Gouvernement, de la Société géo-graphique Impériale et d’un grand nombre d’observa-teurs aussi zélés qu’instruits, des fondements plus so-lides. J’avais déjà pu profiter de quelques communi-cations précieuses que je devais à Mr. Jacques deKhanikoff, conseiller d’état au ministère de l’Intérieur,dont le long séjour à Orenbourg à été si utile pour laconnaissance plus intime de l’extrémité méridionalede l’Oural et des steppes qui s’étendent à l’est et ausud-est vers le Lac Aral. Deux cartes (celles de l’Ou-ral et des steppes Kirghizes d’Orenbourg) publiées en 1845 par John Arrowsmith à Londres offrent unepartie de ces renseignements. La Carte des steppes estaccompagnée d’une „note explicative” due à Mr. Ni-colas de Khanikoff, frère de l’auteur. C’est à ce dernierqu’appartient aussi l’observation importante pour lagéologie sur la nonexistence d’une chaîne de mon-tagnes intermédiaire, qui réunisse l’extrémité méridio-nale des Monts Moughodjares de l’Oural à l’extrémiténord-est de l’Oustiourte. Les crêtes des montagnes seterminent au nord des sources de la rivière de Tche-hane et les escarpements du Tchinke ne commencentque beaucoup plus au sud. Par la bienveillance dontm’honore le général de Bolotoff, attaché à l’état-majoret à l’Académie militaire de St.-Pétersbourg, j’ai puchanger sur la nouvelle épreuve de ma Carte de l’Asiecentrale le tracé des environs de l’Aral, du Balkhachet de l’Issikoul au pié de la chaîne volcanique etneigeuse du Thian-chan. Le croquis qui présente ceschangements importants est la réduction d’une carte àtrès grande échelle construite et rédigée par Mr. deBolotoff. Auteur d’un excellent Traité de Géodésie en langue russe, il a appliqué avec sagacité la projec-tion de Gauss à la Pinacographie asiatique. La Cartede la côte orientale de la Mer Caspienne depuis le Mert-voi Koultouk, à l’entrée duquel était encore placée, ily a peu d’années, le fortin de Novo-Alexandrowsk,jusqu’au Golfe Balkhache (ancienne embouchure del’Amou-deria ou Oxus) et jusqu’à Astrabad, extrémitésud-est du bassin, a aussi été entièrement tracée parle général de Bolotoff qui a profité des données lesplus nouvelles et les plus précises. Le nouveau tracé de |Spaltenumbruch| la côte offre les différences essentielles avec la Carte deKolodkine de 1826 que j’ai du suivre pendant l’expé-dition que j’ai faite sous les auspices de S. M. l’Empé-reur de Russie. Les rélevements de Mrs. Bassarguine,Boutovski et du Colonel Blaramberg qui avait accom-pagné le savant Kareline dans son voyage de 1836 ont amelioré la géographie de ces contrées. Celle de laMer d’Aral dans son état actuel de perfectionnementinattendue est due aux belles et nombreuses observa-tions astronomiques de mon respectable ami, le lieute-nant-colonel de Lemm (1846) comme aux grands etpénibles travaux de Mrs. Boutakoff et Pospéloff (de 1848 à 1850) officiers de la Marine Impériale. On afait la levée trigonométrique de toutes les côtes et desîles de l’Aral habitées par les troupeaux d’AntilopesSayga. Ces matériaux et bien d’autres encore ont étéles fondements de la Carte de la Mer d’Aral, duKhanat de Khiva et d’une partie du Khora-san, redigée sur une échelle de 50 verstes (kilomêtres)par pouce anglais par Mr. Jacques de Khanikoff.Dans la partie la plus orientale du croquis du généralde Bolotoff, refondu dans ma nouvelle Carte de l’Asiecentrale, le tracé des lacs Thengiz et Issikoul (Is-syck-koul) repose sur les observations astronomiquesde Mr. Féderoff dont il a déjà été souvent questiondans la première édition de mon ouvrage et sur lesexplorations du topographe Mr. Nisantieff, noblementencouragées par le Prince Gortschakoff, gouverneur-général de la Sibérie occidentale. La ville de Khivadont la latitude ne repose pas sur des observationsfaites sur les lieux, est placée par Mr. de Bolotoff par 41° 13′; le même géographe donne à Kokand une lon-gitude plus occidentale d’un dégré qu’on lui a assignéjusqu’ici. Je me suis convaincu dit-il, d’après les dif-férents matériaux que je possède, que les pères Jésui-tes d’Arrocha et Hallerstein se sont trompés en déter-minant la longitude de cette ville et que la distanceentre Kokand et Khodjend, ainsi qu’entre Khodjendet Samarkand est bien moindre qu’on ne l’a supposé.Pour terminer cet aperçu des mémorables travaux,qui ont caractérisé depuis une quinzaine d’années lesprogrès de la géographie asiatique occidentale je de-vrais encore faire mention:du voyage astronomiquede Mr. Lemm (1838) en Perse par Astrakhan, laCaspienne et le Khorasan à Tauris et Tehran, voyagepublié par Mr. Otto Struve en 1851;des deux grosvolumes de matériaux astronomiques et géodosiquesréunis dans les précieux Mémoires du Depôt to- |3| |Spaltenumbruch| pographique de l’Etat major Impérial parle général de Vrontchenko etde la grande Cartede l’Asie Mineure par Mr. de Bolotoff (1851) qui ac-compagnera l’important Voyage physique et géologi-que de Mr. Pierre de Tchikatcheff.
|Spaltenumbruch| Schliesslich glaub’ ich es kaum erwähnen zu dürfen, dassdie Namen auf der Karte in deütscher Rechtschreibung ge-schrieben worden sind; so hab’ ich beispielsweise den russi-schen Buchstaben x durch ch ausgedrückt, der im Franzö-sischen nur durch kh wiedergegeben werden kann. Potsdam, 17. Januar 1852. B.

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