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Alexander von Humboldt: „Une Description géognostique et physique des volcans du plateau de Quito“, in: ders., Sämtliche Schriften digital, herausgegeben von Oliver Lubrich und Thomas Nehrlich, Universität Bern 2021. URL: <https://humboldt.unibe.ch/text/1837-xxx_Ueber_die_Vulkane-7> [abgerufen am 25.04.2024].

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https://humboldt.unibe.ch/text/1837-xxx_Ueber_die_Vulkane-7
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Titel Une Description géognostique et physique des volcans du plateau de Quito
Jahr 1838
Ort Paris
Nachweis
in: Bulletin de la société géologique de France 9 (1837–1838), S. 24–25.
Sprache Französisch
Typografischer Befund Antiqua; Auszeichnung: Kursivierung.
Identifikation
Textnummer Druckausgabe: V.72
Dateiname: 1837-xxx_Ueber_die_Vulkane-7
Statistiken
Seitenanzahl: 2
Zeichenanzahl: 2751

Weitere Fassungen
[Über die Vulkane von Quito] (Berlin, 1837, Deutsch)
Über die Vulkane von Quito (Berlin, 1837, Deutsch)
Geognostische und physikalische Beobachtungen über die Vulkane des Hochlandes von Quito (Leipzig, 1837, Deutsch)
Geognostische und physikalische Beobachtungen über die Vulkane des Hochlandes von Quito (Stuttgart, 1837, Deutsch)
Description géognostique et physique des volcans du plateau de Quito (Paris, 1838, Französisch)
Extrait d’un mémoire de M. de Humboldt sur les Volcans du plateau de Quito (Paris, 1838, Französisch)
Une Description géognostique et physique des volcans du plateau de Quito (Paris, 1838, Französisch)
Sur les volcans du plateau de Quito (Paris, 1839, Französisch)
Observations géognostiques et physiques sur les volcans du plateau de Quito (Paris, 1839, Französisch)
|24|Le troisième cahier du même recueil contient: 1° UneDescription géognostique et physique des volcans du pla-teau de Quito; par M. de Humboldt.Si l’on comprend sous le nom de volcanicité tous les phé-nomènes qui tiennent à l’influence qu’exerce la masse fluideintérieure d’une planète sur sa croûte oxidée, il est peu derégions qui présentent autant de phénomènes volcaniques,sur une aussi grande échelle et dans un espace aussi circon-scrit que le plateau de Quito. Le mémoire de M. de Humboldtse divise en deux parties: la première contient des considéra-tions générales sur la structure de la chaîne des Andes, surles divers chaînons parallèles qui la composent, sur le rap-port qui paraît exister entre les sinuosités de la côte de lamer Pacifique, et les changements brusques qui se manifes-tent dans la direction des Cordillères, même les plus orien-tales. L’approche des volcans en activité s’annonce presquetoujours dans les Andes par l’apparition de certaines rochessporadiques qui paraissent être le siége véritable des phénomè-nes volcaniques. Les découvertes géognostiques récentes ontmontré que ces masses intercalées qui tantôt ont la forme dedômes arrondis, tantôt celle de vastes cratères, n’ont pointla même composition minéralogique dans tous les pays.Ainsi, aux Canaries et dans les Sept-Montagnes, la rocheest un véritable trachyte feldspathique; à l’Etna et à Strom-boli, au Chimborazo et au Pichincha, on a un mélaphyre ap-prochant du basalte; dans les volcans du Chili, au Puracé,au Tolucca, c’est l’andésite (roche composée d’amphibole etd’albite), qui joue ce rôle; enfin la Somma, qui forme les pa-rois du cratère de soulèvement du Vésuve, est composée deleucitophyre (mélange d’amphigène et de pyroxène augite).Les rapports mutuels de ces diverses roches, et les effets ré-sultant de leur association, sont un des problèmes les plusimportants de géognosie générale.La deuxième partie du mémoire de M. de Humboldt estconsacrée à la description des environs de Quito, et du volcande Pichincha. La ville est coupée par des fentes de 30 à 40pieds de large, et de 70 à 80 pieds de profondeur, qui toutessont perpendiculaires à la crête de la montagne volcanique;|25| ce phénomène est lié au soulèvement du volcan lui-même quin’a point la forme conique, mais celle d’une crevasse longuede 8000 toises. Les mêmes fentes se trouvent sur toute lapente du Pichincha, et elles en rendent l’approche très dif-ficile. Le Rucu-Pichincha a 2490 toises de hauteur absolue;il a donné des flammes en 1539, 1566, 1577 et 1660. Lesblocs qui forment des rangées dans la plaine de Rumipambaont peut-être été rejetés, lors du premier soulèvement duvolcan, par une des fissures qui en sillonnent les pentes.