Digitale Ausgabe

Download
TEI-XML (Ansicht)
Text (Ansicht)
Text normalisiert (Ansicht)
Ansicht
Textgröße
Originalzeilenfall ein/aus
Zeichen original/normiert
Zitierempfehlung

Alexander von Humboldt: „Sur la forme et le climat du plateau de la presqu’île ibérique. (Hertha; 1re ann., vol. 4, cah. I, p. 5)“, in: ders., Sämtliche Schriften digital, herausgegeben von Oliver Lubrich und Thomas Nehrlich, Universität Bern 2021. URL: <https://humboldt.unibe.ch/text/1825-Ueber_die_Gestalt-2-neu> [abgerufen am 28.03.2024].

URL und Versionierung
Permalink:
https://humboldt.unibe.ch/text/1825-Ueber_die_Gestalt-2-neu
Die Versionsgeschichte zu diesem Text finden Sie auf github.
Titel Sur la forme et le climat du plateau de la presqu’île ibérique. (Hertha; 1re ann., vol. 4, cah. I, p. 5)
Jahr 1826
Ort Paris
Nachweis
in: Bulletin des sciences naturelles et de géologie 9 (1826), S. 283–284.
Sprache Französisch
Typografischer Befund Antiqua.
Identifikation
Textnummer Druckausgabe: IV.57
Dateiname: 1825-Ueber_die_Gestalt-2-neu
Statistiken
Seitenanzahl: 2
Zeichenanzahl: 3668

Weitere Fassungen
Ueber die Gestalt und das Klima des Hochlandes in der iberischen Halbinsel. (Auszug eines Schreibens an Herrn Professor Berghaus) (Stuttgart; Tübingen, 1825, Deutsch)
Sur la forme et le climat du plateau de la presqu’île ibérique. (Hertha; 1re ann., vol. 4, cah. I, p. 5) (Paris, 1826, Französisch)
Forme et climat du plateau de la presqu’île Ibérique (Paris, 1827, Französisch)
|283|

Sur la forme et le climat du plateau de la presqu’îleibérique, par A. de Humboldt. (Hertha; 1re. ann., vol. 4,cah. 1, p. 5.)

Le plateau de l’Espagne forme presque un espace de 4,200milles carrés géographiques, et a toujours une hauteur de2,200 pieds, ce qui est un fait unique en Europe. Le plateaubavarois et de la Souabe a de 1560 à 900 p., mais il est entre-coupé de fleuves et de bas-fonds. Madrid est à 340 toises au-dessus de la mer. Au sud de Valence, il y a des rochers d’uncalcaire semblable à celui de Tarragone, Oropesa et la Manche.Des nagelfluh couvrent ce calcaire au col de Ballaguet. LaSierra de Santa-Anna a 73 à 78 toises d’élévation, et offre ducalcaire et un dépôt argilo-gypseux et salifère, comme celui deVilla-Rubia et de la Manche. Le calcaire présente un aspectsingulier au contact des amas gypseux. A Venta de Moxente,à 165 toises, les couches calcaires sont dérangées. Au montePuerto de Almansa, qui a 373 toises de hauteur, on arrive auplateau qui s’étend de la Manche au royaume de Léon. Laplaine a l’air d’un fond de mer, et sur elle s’élèvent les côteauxd’El Ronete (474 t.) où le calcaire supporte un grès siliceux etferrugineux. A Minaya, le calcaire devient très poreux et sem-blable au calcaire jurassique. A Pedernosa (359 t.) il y a descailloux siliceux et calcédoniques, provenant d’un dépôt cal-caire analogue à celui de Vallecas, près de Madrid. Autour deToboso, un grès couvre le calcaire; il alterne avec des nagelfluhet contient de gros rognons de quartz, à cause du voisinage dugranit de Tolède. En deçà d’Ocaña, dans la vallée du Tage,il y a de petites buttes calcaires. Autour d’Aranjuez, à 258 t.,tous les coteaux sont composés d’argile à sélénites et avec descouches calcaires. Dans la vallée, un nagelfluh calcaire couvre le calcaire. AVilla-Rubia, la formation gypseuse contient du sel moins purque celui de Cardona et de Mingranilla, près Cabriel, dans|284|la Manche. Madrid est bâti en partie sur du gypse et une argilemuriatifère. A l’Escurial, à 541 t., et à Guadarrama, à 500 t.,il y a du granite amphibolique qui forme la chaîne entre lesdeux. Castilles. D’Ataguines à Astorga, il y a une plaine de 30milles. A Villalpando, à 320 t., un grès couvre le calcaire ju-rassique. A Lonora, il y a des gneis. A Puerto-Manzanal, à567 t., on trouve une chaîne de grauwacke de 5 milles delarge; dans la vallée de Villafranca, du schiste argileux à fermicacé. Venta del Pagador de Castro, à 480 t., est situé sur lapente sud d’une chaîne de micaschiste s’élevant à 580 t. etcontenant des couches de calcaire compacte, ou grenu à trilo-bites. Au sud de Los Nogales, à 225 t., il y a, sur le mica-schiste, de la dolomie. Entre Sobrado et Lugo, à 209 t., lemicaschiste se trouve au milieu de granites grossiers et se dé-composant en boules; le gneis et le micaschiste alternentensuite jusqu’à Vamonde. La pente, vers Betanzos et la Co-rogne, est un plateau granitique dans les anfractuosités duquelparaît du micaschiste. On sait que le granite de la Galice eststannifère. Les deux derniers articles de cet intéressant mémoiresont de M. Bauza: l’un contient un nivellement entre Bilbaoet Madrid, et l’autre des mesures de hauteur du terrain gra-nitique entre San-Ildefonso, l’Escurial et Mondalino. Il enrésulte que la chaîne de granite atteint quelquefois, entre lesdeux Castilies, l’élévation de 6,800 à 7,700 pieds p.; la chaînede Guadarrama, dans la Somo-Sierra, reste couverte de neigefort avant dans l’été. Enfin, l’auteur communique 2 profils dela péninsule, l’un de la Corogne à Valence, et l’autre, de Tar-bes, en France, jusqu’à la Sierra Nevada et Motril. A. B.