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Alexander von Humboldt: „[Sur le Guano]“, in: ders., Sämtliche Schriften digital, herausgegeben von Oliver Lubrich und Thomas Nehrlich, Universität Bern 2021. URL: <https://humboldt.unibe.ch/text/1805-xxx_Sur_le_Guano-2> [abgerufen am 24.04.2024].

URL und Versionierung
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https://humboldt.unibe.ch/text/1805-xxx_Sur_le_Guano-2
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Titel [Sur le Guano]
Jahr 1806
Ort Paris
Nachweis
in: Antoine François de Fourcroy und Louis-Nicolas Vauquelin, „Mémoire Sur le guano, ou sur l’engrais naturel des îlots de la mer du sud, près des côtes du Pérou“, in: Mémoires de l’institut des sciences, lettres et arts 6 (Januar 1806), S. 369–381, hier S. 369–370.
Sprache Französisch
Typografischer Befund Antiqua; Auszeichnung: Kursivierung; Schmuck: Initialen, Kapitälchen.
Identifikation
Textnummer Druckausgabe: II.38
Dateiname: 1805-xxx_Sur_le_Guano-2
Statistiken
Seitenanzahl: 2
Zeichenanzahl: 2291

Weitere Fassungen
[Sur le Guano] (Paris, 1805, Französisch)
[Sur le Guano] (Paris, 1806, Französisch)
Abhandlung über den Guano, oder den natürlichen Dünger der Südseeinseln nahe bey den Küsten von Peru. (Vorgelesen den 5. Frimaire 13.) von Fourcroy und Vauquelin. Uebersetzt von Dr. Meineke (Berlin, 1806, Deutsch)
[Sur le Guano] (Posen; Berlin, 1807, Deutsch)
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MÉMOIRE Sur le guano, ou sur l’engrais naturel des îlots dela mer du sud, près des côtes du Pérou, Par MM. Fourcroy et Vauquelin.

M. Humboldt nous a donné à son retour une ma-tière singulière qui se trouve en couches pulvérulentesdans des îlots de la mer du sud, près des côtes du Pérou,et dont les habitans de ces côtes se servent pour en-graisser leurs terres. Ce célèbre naturaliste avoit pensé,lors de la lecture de notre Mémoire sur la découvertede l’acide urique dans les excrémens des oiseaux, quele guano pourroit être de la même nature, à cause desgrandes quantités d’oiseaux qui fréquentent les îlots descôtes du Pérou. «Le guano, dit M. Humboldt, se trouve dans la»plus grande abondance dans la mer du sud, aux îles»de Chinche, près de Pisco; mais il existe aussi sur»les côtes et îlots plus méridionaux, à Ilo, Iza et Arica.»Les habitans de Chancay, qui font le commerce du»guano, vont et viennent des îles de Chinche en vingt»jours. Chaque bateau en charge 1500 à 2000 pieds |370| »cubes. Une vanéga vaut à Chancay 14 livres, à Arica »15 livres tournois. »Il forme des couches de 50 à 60 pieds d’épaisseur,»que l’on travaille comme les mines de fer ochracé.»Ces mêmes îlots sont habités d’une multitude d’oi-»seaux, sur-tout d’Ardea, de Phœnicopterus, qui y cou-»chent la nuit; mais leurs excrémens n’ont pu former»depuis trois siècles que des couches de 4 à 5 lignes»d’épaisseur. Le guano seroit-il un produit des boule-»versemens du globe, comme les charbons de terre et»les bois fossiles? La fertilité des côtes stériles du Pérou»est fondée sur le guano, qui est un grand objet de»commerce. Une cinquantaine de petits bâtimens qu’on»nomme guaneros vont sans cesse chercher cet engrais»et le porter sur les côtes. On le sent à un quart de»lieue de distance. Les matelots, accoutumés à cette»odeur d’ammoniaque, n’en souffrent pas: nous éter-»nuïons sans cesse en nous en approchant. C’est le»maïs sur-tout pour lequel le guano est un excellent»engrais. Les Indiens ont enseigné cette méthode aux»Espagnols. Si l’on jette trop de guano sur le maïs,»la racine en est brûlée et détruite. Le guano est trop»acidifiable; et voilà un engrais d’hydrure d’azote,»quand les autres engrais sont plutôt des hydrures de»carbone.»